Impôt zakat et l'Etat en islam
Zakat est un impôt d'Etat musulman au service du profane, la religion préconise une contribution collective en islam

L'impôt zakat Etatique et la difference en islam, suite aux nombreuses questions posées par nos lecteurs notament sur la rubrique : Zakat France dans la religion. La page si présente à pour bût de survoler la contribution fiscale en religion de islam contemporain. Pour cela nous devrions remonter un peut dans le temps.
Payer un tribut à toujours exister, il remonte sans doute à l'invention de la roue ou à l'homme des cavernes. En ce qui nous conçerne nous n'irons pas si loin, commençons avec l'avènement du coran et ensuite l'islam des hommes. Nous partons de la cértitude que jizya est une contribution fiscale imputée aux gens du livre (juifs et chrétiens) comme nous l'avons évoqué dans la rubrique : Jizya Coran. Partant du principe qu'un tribut est prélevé par ceux ou celui qui fait office d'autorité, quel serait donc le tribut imputé aux musulmans dans le Coran ? Si ce n'est zakat ! Rappellons que l'autorité ne peut être soutenue que par la force juste.
Le verset coranique (9/60) ne relève aucune obligation, en fait il n'a rien à voir avec l'obligation décretée dans le coran, celle ci est évoquée dans le verset (9/103). En revanche toute société civile peut constituer un dépot d'aumônes volontaires dédié aux beneficiaires cités dans le V 9 - 60, mais elle doit le faire avec ses propres deniers. Mr et Mme n'importe qui ainsi que les associations islamique ne peuvent en aucun cas s'ériger en ceux qui y travaillent et quémander l'aumône et zakat aux gens sans pouvoir l'exiger - C'est simple, si on ne peut pas exiger tout en usant du terme "obligatoire" cela devient un mensonge. Seul l'Etat musulman via son pouvoir executif, est par définition detenteur du commandement, veiller à ce que les obligations fiscales soient respecter.
A défaut donner zakat sans passer par des intermediaires, donner aux beneficiaires en mains propres, tel que pratiquer au Maghrèbe. Nous n'avons hélas pas d'autres choix puisque les hommes ont décidés d'écarter la zakat du coran du mode de gouvernance au profit de dariba.
"Les Sadaqâts ne sont destinés que pour les pauvres, les indigents, ceux qui y travaillent, ceux dont les cœurs sont à gagner (à l'Islam), l'affranchissement des jougs, ceux qui sont lourdement endettés, dans le sentier d'Allah, et pour le voyageur (en détresse). C'est un décret d'Allah! Et Allah est Omniscient et Sage".
Les autorités etatiques sont résponsables de la zakat coranique tel que rapporté dans le verset 9/103.
Les organismes de bainfaisance se doivent d'êtres controler par la loi et garanties par les autorités, comme les banques.
C'est effectivement le verset 103 de la sourate At tawba qui acte l'obligation, mais le plus interessant est la manière dont celle ci est déclarée dans le coran.
L'impôt islamique dans la religion ne relève pas d'officines privées, sa collecte et son utilisation ne peuvent et ne doivent pas êtres gérer par des associations, oû les faux collecteurs d'impôt et d'aumônes islamique pullules dans le seul but de se faire du fric..
Comment ca marche de nos jours les versets coranique ?
Aujourd'hui le verset 60 de la sourate 9 est brandit comme un sceptre représentant l'autorité par ceux qui n'ont aucun pouvoir, les faux collecteurs d'impôt en islam. Les savants (ulémas) contomporains pondent des fatwa que les hanoutes associatives dites de bienfaisance s'empressent de créditer à leurs comptes pour moissonner. En réalité ils ne font que galvauder les termes "légalité" et "obligation" sans disposer de moyens coercitifs. Sans appui de la force du droit, il n'y a ni légalité ni obligation !
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Légitimité de l'obligation d'acquitter la zakat dans la religion musulmane V - 9/103
L'aumône obligatoire le repentir 9/103
Les impôts etatique dans le coran découlent de l'injonction faite au prophète (ﷺ) dans le verset 103 de la sourate At-Tawaba en ces termes <<prélève de leurs biens.....>> et la <<purification>> qui absout le dû que nous verrons dans la page qu'est ce que zakat selon le coran. Rappelons que Mohamed (ﷺ) été Messager prophète et chef d'Etat, détenteur d'autorité de droit divin.
Ce verset est souvent occulté par les organismes privés, la raison en est simple; l'obligation ne peut venir que de l'autorité tel que précisé dans le coran. En faire référence pour solliciter la zakat des musulmans, c'est se prendre pour le prophète (saws). Du moins se prendre pour hertier de la personne morale du messager (ﷺ) qu'était l'autorité. La couleuvre serait trop grosse à faire avaler, même au musulman lambda
Verset 9/103 "Prélève de leurs biens une Sadaqa par laquelle tu les purifies et les bénis, et prie pour eux. Ta prière est une quiétude pour eux. Et Allah est Audient et Omniscient"
Ci dessus, le coran mentionne explicitement l'obligation, et non dans le verset 9/60, ce dernier est souvent mis en exergues tout en occultant le 103, parce que les autoproclamés en "ceux qui y travaillent" y est mentionné et passent outre la difference. Les vautours de la mendicité professionnelle des aumônes islamiques s'en servent uniquement comme publicité pour amasser l'argent normalement destiné à l'Etat, c'est à dire à tous les citoyens.
Cela permet par la même d'appuyer leurs doléances pour recolter la zakat des musulmans, dans les mosquées et surtout sur internet. Ce qui peremet aussi de marteler dans les têtes des musulmans que les collecteurs autoproclamés ont un droit morale légitime à collecter l'argent de l'impôt.
Quel est l'héritage du prophète (ﷺ) dans cette affaire de contribution en islam ? L'autorité qui s'appuie sur le droit .... bien sûre ! Il suffit de se référer à l'épisode d'Abou Bakr As-Siddiq (ra) premier calife et seconde autorité après le prophète (ﷺ). Dans le coran il n'existe que deux impôts obligatoires; zakat imputée aux musulmans et la jizya imputées aux autres confessions du monothéisme.
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Que disent les ulémas contemporains sur la zakat et impôts en islam ? (waqf France)
L'éducation nationale payée par l'Etat avec l'argent du contribuable, la sécurité sociale avec l'argent des salariés, l'UNEDIC, la CAF etc.. N'est ce pas que c'est l'Etat qui prend en charge les plus fragiles en empêchant la pauvreté de croitre, la misère de s'installer.
Que la fiscalité d'Etat créée par les hommes entrent dans le cadre de règlements dont ils se dotent. Elle n'est pas établies par Allah le Très-haut.- (alifta)
L'Etat exige des gens de s'acquitter pour les infrastructures; les routes empruntées par les voyageurs (ibn sabil). Les écoles (parmi les écolier se trouve les indigents, l'hopital pour soigner les pauvres, les maisons de retraite. La sécurité, police pour la sécurité des citoyens, l'armée pour défendre la nation etc.. Et tout cela n'est pas considéré comme charge du contribuable par les (ulémas) ??
Qu'il n’est pas permis de déduire les impôts payés par les contribuables à l'Etat du montant de la zakat qu’ils doivent acquitter "- (alifta)
Cette fatwa est caduc, car aucun Etat au monde ne prélève des taxes sur l'épargne, cela n'existe pas, c'est une question de justice fiscale. Seule l'interprétation de la zakat par les savants musulmans contemporains permet cette abberation. Les savants d'antan sont excusables, ils n'avaient pas le recul necessaire à l'instauration d'un impôt juste.
En revanche l'inverse est possible, on peut déduire de l'impôt la zakat donnée aux associations awqaf dites de bienfaisance, à des mosquées et à tous ce qui est inhérent à la religion musulmane. Nous ne voyons pas comment les ulémas peuvent justifier cette unilatéralité ?
Si l'on déduit les dons fait à une mosquée ou une association musulmane dites de "bienfaisance". il en résulte qu'une partie de la zakat est payée par l'administration des recettes fiscales. Ce n'est pas halal que tout cela, disons que c'est juste un peut haram venant des gens qui promettent le paradis aux donateurs musulmans. Comme dit un proverbe paiën : Si Dieu est grand, qu'est donc l'argent !
La zakat demeure l’une des plus importantes pratiques cultuelles de l’islam. - (alifta)
Nous voyons les choses autrement, si par cultuelle on entend "adoration d'Allah"
Cette partie voire la suite dans la rubrique : les savants.
les impôts sont une chose et la zakat en est une autre. - (alifta)
Le coran à donc prévu un impôt etatique qui porte le nom de jizya pour les non-musulmans prélever par l'autorité (cette dérnière existe dans le coran sous le vocable de : (ceux qui détiennent le commandement (4/59)). En revanche, le coran ne prévoit aucun contribution obligatoire que monsieur tout le monde peut collecter à sa guise, en usant du vérbiage "obligatoire" et "legale" à tout va.
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Analogie et difference entre l'impôt d'Etat et la zakat dans la religion musulmane
Nous avons vu dans le verset 9/103 que le prophète (ﷺ) purifie le prélèvement de la sadaqa obligatoire. Cela veut dire que la petite partie de l'argent prelevé purifie entièrement la source d'ou il fût extrait, sous réserve que l'argent ne soit pas entaché d'irregularité (ni volé, ni gain illicite).
L'analogie avec l'impôt d'Etat se résume ainsi; en s'acquittant de la contribution obligartoire, et l'argent rétant pour l'épargene devient légale au regard de la loi. Pour faire une comparaison avec la religion musulmane, ici la purification est remplacée par légalité. Hélas l'analogie s'arrete sur la forme et non sur le fond.
La difference :
L'impôt d'Etat à pour mission, autant que force peut d'enrayer la pauvreté et non de l'entretenir, délibéremant ou d'en faire l'apologie inversée pour se faire de l'argent. L'interêt des religieux n'est pas d'enrayer la pauvreté, c'est leurs fond de commerce, ils y vivent. Les savants contemporains le disent eux mêmes voire chapitre précédant, pour eux qui travaillent dans le serail de la religion et surtout les hanoutes de bienfaisance, la pauvreté est du pain beni qui tombe du ciel.
Premièrement : La zakat de la religion musulmane tel que présentée par les ulémas dans le verset 60, est impossible à réalisé avec un prélèvement de 2.5 % sur l'épargne. Dabord, tout le monde n'épargne pas, ou dans l'impossibilité de le faire, la majorité des gens vivent au jour le jour.
Deuxiemement : Si les religieux pensent monopoliser la géstion de l'argent de zakat, sous pretexte qu'ils sont "homme de Dieu", comme ils se qualifient eux mêmes. Tout en pointant du doigt l'impôt d'Etat en le qualifiant de haram et de pire que la fornication, tout en sous entendant que les autorités temporelles sont irresponsables ou qu'elles manquent de probité, par opposition aux religieux.
A ceux là, nous nous permettons de les renvoyer au verset 34 de la même sourate (At-Tawba)
Coran 9/34 .Ô vous qui croyez! Beaucoup de rabbins et de moines dévorent, les biens des gens illégalement et [leur] obstruent le sentier d’Allah. A ceux qui thésaurisent l’or et l’argent et ne les dépensent pas dans le sentier d’Allah, annonce un châtiment douloureux,
Ici les religieux et "petits seigneurs" est intérpreté (en arabe) par rabbins et moines, en réalité le verset ci dessus interpelle les religieux toutes confessions confondues, y compris ceux de la religion musulmane. ( الْأَحْبَارِ وَالرُّهْبَانِ ). Nous y reviendrons dans une autre page.
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Pourquoi a t on abandonné zakat etatique au profit de l'impôt dariba ?
Comment est on passé de zakat à dariba ? L'histoire de l'islam à ce sujet est très avare de renseignements, n'entrons pas dans les détails de recherches historiques. Le basculement entre l'une et l'autre contribution et l'invention "dariba" exige d'utiliser la science anthropologique en psychologie qui nous est hélas étrangère. Nous ne pouvons qu'avancer des hypothèses qui paraîssent probable.
Nous pouvons déduire sans risque de nous tromper que l'impôt acquitter par les musulmans du vivant du prophète (ﷺ) portait le nom de "zakat". Notre certitude se base sur le recouvrement de zakat par la force, par le premier calife Abou Bakr As-Siddiq (ra) voir le paragraphe suivant .
La transistion nominative de l'impôt d'Etat s'est faite après la mort des Khoulafa Rashidun dont le dernier pieux calife fût Ali ibn Abou Talib (ra). Il est fort probable que l'abandon de zakat remplacée par dariba s'est opéré sous le regne des anciens aristocrates de la Mecque, les omeyyades, dont l'ancêtre fût un adversaire farouche du prophète (ﷺ) pendant la révélation.
Une entente a dûe être conclue entre les religieux et le pouvoir califale de l'epoque. La contribution etatique obligatoire édictée par Dieu serait laisser aux religieux, tandis que dariba devint l'impôt d'Etat, et certainement aussi la jizya que l'autorité continua à prélever. Cette dernière n'étant pas purificatrice, ne poser pas de problème aux differends gouvernements musulmans qui se succedèrent dans l'histoire de l'islam.
Imaginons les fastes d'un palais entre les mains d'anciens notables de la Mecque préislamique percevant la zakat dédiée aux indigents et aux pauvres de cette épouque. Cela aurait été mal perçu par la population et le pouvoir n'aurait pas tenu longtemps. Imaginons un calife encerclé d'énnemis aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur, et le besoin de s'affirmer à travers des symboles coûteux.
Dariba est naît, le taux de prélèvement est laissé à la discrétion du calife, tandis que les religieux continus de pratiquer une sorte de zakat impôt dont le taux est fixé à 2,5 % de l'épargne et de certains biens inertes détenus par les musulmans.
Ainsi les religieux percevaient l'impôt zakat Etatique sans contrepartie, et surtout sans les risques liés au pouvoir executif, et cela continu jisqu'a aujourd'hui en l'an de grace 2019. En cas de problème ou de famine on pointe du doigt le palais et réponsables politique ou l'éxecutif, mais jamais les religieux. D'ailleurs cette façon de proceder continue, le comble c'est l'épargne qui est taxé et purifié tous les ans, ltandis que el hajj c'est une fois dans sa vie !.
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Recouvrement de l'impôt l'épisode Abou Bakr As-Siddiq (ra) premier calife de l'islam
La première affaire que mena à bien Abou Bakr (ra) fut d'envoyer 'Ousama Ibn Zayd accompagné d'une légion, avec l'ordre de se rendre du côté des terres de Mouta, là où mourut martyr son père Zayd Ibn Haritha.
Après la mort du Prophète (ﷺ) , la catastrophe devint grande, l'hypocrisie s'accrut, certaines tribus apostasièrent et certains refusèrent de verser la zaka, l'aumône obligatoire. Abou Bakr Siddiq (ra) s'attacha alors à régler cette affaire primordiale, il ordonna d'équiper les troupes pour combattre les apostats et ceux qui refusaient de verser la zakat.
Abou Bakr (ra) sortit avec l'armée et marcha jusqu'à arriver à Rabdhah qui est un village voisin de Médine à trois jours de Dhati 'Irq. Puis, il fut rappelé à Médine et y retourna ; il avait organisé onze légions pour combattre les apostats. Les armées se dirigèrent donc vers l'ennemi et combattirent les apostats. Mousaylama le menteur fut tué, et Toulayhah Ibn Khouwaylid s'enfuit vers la terre de Cham, il avait prétendu être Prophète, mais il se convertit par la suite à l'Islam à l'époque de 'Omar Ibn al-Khattab.
Parmi les compagnons, environ sept cents moururent martyrs, la plupart était de ceux qui connaissaient le Coran par cœur : parmi eux Zayd Ibn al-Khattab le frère de 'Omar ainsi que Al-Bara Ibn Malik le frère de Anas Ibn Malik, parmi les Bani Hanifah, environ dix-sept mille hommes furent tués.
Cet épisode révèle qu'il n'appartenait pas au contribuable à décider de ce qu'il doit acquitter, le refus de payer l'impôt c'est mettre l'Etat en péril hièr comme aujourd'hui et certainement demain. Il n'existe pas deux impôts, dont l'un serait religieux et l'autre profane. Zakat est un impôt horizontale que seules les autorités de l'Etat détentrices du commandement sont en mesure de gérer et d'appliquer.
Conclusion zakat Al mal, la fiscalité etatique de la religion musulmane
Voilà ce qu'on appelle la contribution obligatoire médiévale, ici les termes légalité, obligatoire et loi, son appropriés et à juste titre. La pérénité de ces trois concepts dépend de la force légitime et la démocratie n'a rien à voire dedans. En ce sens que ce n'est pas la démocratie qui légitimise le pouvoir. Mais pour utiliser la force, faut détenir le commandement (l'executif).
De nos jours, comment peut on arguer du fait que "la zakat est légale et obligatoire" sans une once de pouvoir tout court? Puisque (ضَريبة) dariba)) remplace la zakat (الزَّكَاةَ).
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B.Mohamed le 12/02/19
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